TVA Sociale Suite 2/2

Publié le par Gaudin

La TVA sociale pour les Nuls...,      (:-)))

 

 

Nuls je vous aime ! Faisons un pas l'un vers l'autre. Pourquoi le travail est-il taxé ? Est-ce un mal comme l'alcool, le tabac, autres, que sais-je ?

 

 

D'où peut provenir l'idée à un gouvernement de taxer le travail ?

 

 

C'est que les premiers employés étaient des gens de maison et les employeurs des gens à hauts revenus (en francs or !), d'où l'idée de taxer le travail, alors que c'était l'employeur qui était taxé, c'est à dire le consommateur des services.

 

 

Comment a-t-on pu passer d'une taxe à la consommation à une taxe sur le travail ?

 

 

L'état ayant toujours plus de besoin d'argent a prélevé à la source sa dime sur les employés. Les « Prélèvements à la Source  », c'est cela. Le prélèvement à la source a été augmenté ensuite par des prélèvements pour les Assurances Sociales. (On ne parlait pas de sécurité sociale, mais bien d'assurance).

 

 

Comme les Occidentaux avaient sensiblement les mêmes prélèvements et la même avance technologique le concurrence était supportable.

 

Dans les années 1960, le pb se pose d'industrialiser le "tiers-monde"" ou d'automatiser les manufactures occidentales. En fait les deux iront de paires et nous verrons les Japonais créer les circuits intégrés qu'ils manufacturaient  alors qu'ils étaient conçus avant aux USA.

 

Le boom économique et la consommation ont permis de vivre cette pleine concurrence.

 

 

 

Qu'en est-il aujourd'hui ? La technologie occidentale est exploitée dans des manufactures où les employés gagnent peu. L'ouvrier occidental est désavantagé.

 

 

Il faut rétablir la compétition dans l'intérêt des Occidentaux et aussi pour voir évoluer les salaires des travailleurs des pays émergents. Ils participent au progrès, il est juste qu’ils en profitent.

 

 

 

Comment faire ?

 

 

Détaxer le travail et taxer la consommation, sachant que plus on est aisé, plus on consomme.

 

 

 

Arriver ici, respire un grand coup, puis on réfléchit.

 

 

Il est entendu que les Nuls qui lisent ceci ne le sont pas et savent que la richesse de l’état est la somme des productions de chacun d’entre nous. L’état n’est pas un « Dieu Créateur », il compte sur notre production et nos impôts. Si nous ne produisons pas, il n’y a rien à partager ! D’où l’échec des 35 heures qui ont fait diminuer la production et augmenter les délocalisations.

 

 

Le socialisme c’est le niveau de vie de Cuba aujourd’hui en 2007, hier l’URSS et Pol Pot…La semi application française a fait passer le PNB par habitant du 4 ème au 14 éme rang…à méditer pourquoi l’égalitarisme ne fonctionne pas !

 

 

Jean-Baptiste Say avait énoncé une règle d’économie lapidaire mais vraie que je vais résumer, sans son talent.

 

 

« Une société se développe et accroit ses richesses en créant de nouveaux produits dont les gens ont besoin (ou qu’ils croient avoir besoin, pour les ascètes et les philosophes qui lisent). C’est bien ce que nous vivons. Cela suppose que les produits primitifs doivent diminuer pour que le consommateur puisse acheter les nouveaux produits.

 

Certains parlent de « fuite en avant », le progrès tout simplement. Faudrait-il retourner à l’âge des cavernes ? C’est le point de vue de certains écologistes, dans leurs démarches.

 

 

Admis le principe de Jean-Baptiste Say ? Faites un effort de lecture et essayer de retrouver son aphorisme, pour que tout le monde en profite.

 

 

On a vu que :

 

 

-         La taxe à la consommation a précédé la taxe sur le travail, taxe qui n’a été qu’un pis aller.

 

-         Qu’il faut produire des biens pour les partager. Il faut travailler et produire. (Le mouvement perpétuel n’existe pas sur terre !!!). Celui qui croirait au mouvement perpétuel est le Zéro absolu, le Nul des Nuls !!!

 

-         Qu’il faut diminuer les coûts des produits, pour que les nouveaux produits créés puissent être achetés. (Prenez des exemples entre 1900 et 2000 et énumérez les produits de consommation courante créés : téléphones portables, i-pod, télévisions, voitures particulières, montres de précision, informatique…comment aurait-on pu les acquérir si la nourriture, le logement, l’habillement, les soins, produits de nécessité de base  n’avaient pas diminué ? (Pour les Nuls évolués : Laissez tomber la masse monétaire, nous en parlerons après).

 

 

Maintenant nous allons passer au prix des produits. Mais vous méritez bien un petit repos.

 

 

Ensuite posez-vous la question :

 

 

<<qu'est-ce que je paie dans un produit acheté en France ?>>. Prenez un papier, un crayon et une gomme et lancez-vous. Vous pourrez vérifier si je vous raconte des sornettes ou pas. (Sornettes, c’est mieux que conneries, non ?)

 

 

Le prix de vente d’un produit est déterminé par la concurrence. C’est pour cela que l’état doit être garant de cette libre concurrence et qu’il n’y ait pas entente sur les prix de vente.

 

 

On a un prix de vente qui comprend la marge, (le bénéfice moins les frais tels que transport, personnel, location, pub, etc…) ) du vendeur. Quand il y a plusieurs intermédiaires…vous imaginez. Pour simplifier nous n’en conserverons qu’un.

 

 

Mettons un produit acheté 100 euros TTC, avec 19,6% de TVA, le prix HT est de 83,61 euros. (Vérifiez que 83,61204 x 1,196 = 100 !).

 

 

Mettons une marge de 30,61 pour le vendeur. (Les 61 pour ne pas trainer les centimes).

 

 

Rendu ici, nous avons un prix de revient de 53 euros.

 

 

Vérifions : 53 + 30,61 + 16,39 = 100 euros en prix de vente.

 

 

Analysons :

 

 

-         Prix de Revient =      53 euros

 

-         Marge =                 30,61

 

-         TVA  =                   16,39

 

 

Total =                            100,00 euros

 

 

Le prix de revient comprend les salaires et les charges sociales pour une partie, plus les investissements, le transport…admettons que les salaires et charges sociales représentent 28 euros, un peu plus de la moitié du prix de revient. (Cela dépend des produits fabriqués, mais tourne souvent autour de la moitié).

 

 

Donc coût de la main d’œuvre et charges sociales = 28 euros que nous partagerons en deux parties égales : salaire net et charges sociales et impôts y compris CSG soit 14 pour chaque partie.

 

 

Ces 14 du prix de revient vont être imputés non plus au travail mais à la consommation.

 

 

Et nous aurons :

 

 

Analysons :

 

 

-         Prix de Revient =      39 euros

 

-         Marge =                 30,61

 

-         TVA sociale             14,00

 

-         TVA  =                   16,39

 

-        

 

 

Total =                            100,00 euros

 

 

Nous n’avons rien changé au prix de vente pour le consommateur en respectant la marge et les impôts. Les produits fabriqués en France deviennent plus compétitifs. Les produits étrangers subissent la TVA sociale et participent à l’effort social national.

 

 

Vous en savez autant que moi. Il s’agit de convaincre autour de vous.

 

 

Vous voyez que vous n’étiez pas nul !

 

 

Mis à jour le 7 janvier 2007 à la suite d’une conversation. En conclusion on pourrait se demander pourquoi le socialisme ne fonctionne nulle part. Parce que le prix des produits doit diminuer et que de nouveaux produits doivent apparaître sur le marché…pour compenser. Il faut laisser la libre concurrence !

 

 

Vive la liberté ! G.

 

 

 

                  

 

 

 

 

 

Publié dans liberation

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