Eugénisme 3
Michel de Guibert écrit : <<... Ce n'est bien évidemment pas le mot qui fait peur, mais la réalité qu'il y a derrière : votre mépris à l'égard des personnes handicapées mentales comme les trisomiques 21 ou autres malades atteints de tares incurables aujourd'hui que vous voulez éliminer est révélateur à cet égard. Ce ne sont pas les gens qui étouffaient les enragés entre deux matelas qui ont fait progresser la civilisation en même temps que la médecine, mais bien plutôt un homme comme Pasteur en trouvant le vaccin contre la rage !...>>.
Pourquoi refuser le dialogue sur les critères ? Vous parlez des trisomiques 21, mais vous savez qu'ils vont du débile profond dangereux au débile léger ?
Dans mon vocabulaire de l’ectoplasme à la personne.
C’est cet ectoplasme que vous voulez prolonger, faire vivre au détriment des bien portants ?
Nous appartenons à une civilisation qui sacrifie sa jeunesse saine dans des guerres et qui refuseraient une mort douce à des tarés dangereux, profonds. Regardons la vérité en face !
Il faut saluer le courage de ceux qui étouffaient les malades entre deux matelas parce qu'ils souffraient au-delà du supportable de voir souffrir un être cher, par la rage, des reins bloqués, quand la partie du corps encore saine se révolte contre la mort des organes essentiels à leur survie.
L'homme part le plus souvent par petits bouts, par morceaux...Il a fallu beaucoup de courage à ces gens, comme il en a fallu à Mme Imbert (je ne garantis pas l'orthographe), qui recherche du soutien, car elle est seule à affronter la désapprobation de certains.
Aujourd'hui nous avons des drogues douces pour atténuer les souffrances du corps et rendre à Dieu l'âme de la personne, il faut les utiliser à bon escient. Il faut soulager le prochain. Nous ne saurons jamais ici-bas si le Légionnaire romain a tué Dieu ou l'a soulagé en même temps qu'il s'est soulagé de ne plus le voir et l'entendre souffrir.
Je crois que pour être traité le problème a besoin de se situer dans l’environnement sociétal. L’Afrique envoie ses malades, ceux capables de payer un transport et se loger. La CMU leur accorde les soins gratuits.
A-t-on les moyens de soigner l’Afrique, de conserver leurs débiles mentaux sur le territoire avec les coûts que cela comporte ?
Puis-je vous faire remarquer que cela empêche de donner aux personnes saines la prévention souhaitée ?
Un pays doit avoir une politique de santé et la développer dans le but d'améliorer la vie de sa population. Des choix sont à faire. Il faut privilégier la population saine plutôt que conserver des débiles profonds dangereux qui ont perdu, à mon sens, toute humanité. C'est là où nos approches divergent.
"Croissez et multipliez". La phrase doit être corrigée par "...en bon état..." dans le soulagement du prochain. Dieu a soigné, Dieu a réparé mais Dieu a aussi assigné une fin à tous. Pas dans la souffrance, nous disent les Evangiles. Nous devons soulager le prochain dans sa souffrance en disciples du Christ. G.
Insensiblement nous sommes passés de l’eugénisme à l’euthanasie de la sélection de la naissance au soulagement des souffrances par la mort douce.
Aura-t-on le courage d’accepter les mots ?